Présenté en programme double avec Ashes

Les performances audiovisuelles Imaginary Optics 1 & 2 incorpore vidéo analogique, synthèse d’images 3D et traitement en temps réel afin de créer une expérience puissante et immersive. Cette œuvre aux allures rétrofuturistes explore une abstraction audiovisuelle, augmentée par les possibilités qu’offre la technologie optique et l’électroacoustique associées aux musiques bruitistes et ambiantes et de la techno minimale. Influencée à la fois par la recherche d’espace propre au minimalisme et par le cinéma expérimental, voire par le cinéma structurel, qui est axé sur l’expérience sensorielle, Imaginary Optics s’inscrit dans le courant de l’archéologie médiatique, là où il est question de réactualiser des technologies considérées comme désuètes par le geste créatif. Ici, la stéréoscopie anaglyphe basée sur l’utilisation de filtres rouge et cyan, un procédé peu exploitée en art vidéo abstrait, mènera à la création d’effets 3D susceptibles d’engendrer des perceptions spatiales, des textures et des reliefs visuels fort singuliers.

Durée : 30 minutes

Conception et création : Maxime Corbeil-Perron
Photo : Camilla Caam Rehnstrand

Biographie
Maxime Corbeil-Perron est un compositeur et artiste audiovisuel montréalais dont l’œuvre a été soulignée par de nombreux concours et festivals internationaux. Son travail, en tant que compositeur, a été qualifié comme « repoussant les limites de l’abstraction » (Silence and Sound, FR) et « défiant tout explication ou étiquetage » (La Folia, R-U). Créateur polymorphe, actif depuis plus d’une décennie en musique et dans les arts numériques, son travail actuel est axé sur la recherche des possibilités en composition et performance audiovisuelle par le biais des technologies optiques.

maximecorbeilperron.com / Vidéo

Imaginary Optics
Performance: audiovisual and enhanced
Maxime Corbeil Perron (Montreal)
Canada

Audiovisual performances Imaginary Optics 1 and 2 incorporate analog video, 3D image synthesis, and real-time processing to create a powerful immersive experience. This retro-futurist work explores audiovisual abstraction enhanced by the possibilities of optic technology, within a sonic universe drawn from electroacoustic, minimal techno, noise and ambient music. Informed by the minimalist search for space and by experimental film (structural film, for example, which focuses on sensory experience), Imaginary Optics is also a work of media archeology, reviving by the act of creation technologies now considered obsolete. Stereoscopic anaglyphs (3D, Red/Cyan) provide perceptions of space, texture and visual relief that have not yet been deeply explored through abstract video art.