Les micro-conférences sur les nouveaux modèles organisationnels

Conférence
Langue : français

Date : vendredi 11 février 2022
Lieu : En ligne
Heure : 10h00
Durée : 1h45
Présentateur, présentatrice : Emile Beauchemin et Mélanie Bédard
Participant.e.s :
PARTIE 1 : Natacha Clitandre
PARTIE 2 : Roxanne Arsenault
PARTIE 3 : Michael Toppings

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Description de l’activité

Des micro-conférences qui portent sur des structures organisationnelles qui sont le reflet de notre monde en pleine transformation. il s’agit d’une chance d’écouter des voix pertinentes actuelles qui transforment le milieu des arts visuels et vivants.

Micro-lectures that address organizational structures that reflect our changing world. This is a chance to hear relevant and emerging voices that are transforming the visual and performing arts community.

Biographie des personnes impliquées

PARTIE 1

Natacha Clitandre
Natacha Clitandre a complété en 2000 un B.A. en arts visuels de l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Elle a complété en 2007 un Master en Théorie et pratique de l’art contemporain et des nouveaux médias à l’Université Paris 8 et l’École nationale supérieure des arts décoratifs (ENSAD). Dans le cadre de ce cycle d’études, elle a effectué un séjour à Brown University et RISD, Providence, Rhode Island.

Dans son processus de travail, elle déambule dans la ville afin d’y relater le déplacement des pôles d’attraction et d’y collecter des données et des récits qui permettent de cerner ce qui influe sur le sentiment d’appartenance. Au moyen de dispositifs technologiques ubiquistes, elle instaure des mécanismes qui mettent en exergue le rapport établi entre l’artiste, le public et nos espaces communs. En invitant ainsi à porter un regard autre, elle cherche à créer du lien social, à décloisonner les milieux de vie et à révéler différentes strates d’histoires dont recèlent l’espace urbain et les contenus d’intérêt pour une diversité de communautés.

Ses œuvres ont été présentées en Europe (Nantes, Paris, Bruxelles) et en Amérique du Nord (Montréal, Laval, Québec, Gaspésie, Pittsburgh, New York, Baltimore). Elle vit et travaille à Montréal/Tio’tia:ke, où elle est coordonnatrice artistique du centre d’artistes Ada X et du festival HTMlles. Elle agit aussi, parfois, comme commissaire indépendante.

Ada X
Ada X est un centre d’artistes féministe et bilingue engagé dans l’exploration, la création et la réflexion critique en arts médiatiques. Il soutient la production indépendante et la diffusion de propositions d’artistes femmes, trans, non-binaires et queer au sein des pratiques technologiques contemporaines. Démystifier, donner accès, outiller, questionner et créer, telles sont les visées de l’organisme. Il participe activement au développement d’une démocratie numérique qui encourage l’autonomie et la collaboration.

Il s’agit d’un espace spécifiquement dédié aux pratiques féministes d’une communauté d’artistes critiques et engagé-e-s, marginalisée au sein des arts numériques (et de la société en général). Il contribue ainsi à l’équilibre des pouvoirs et des expressions entre les genres en défendant une position féministe inclusive et en dénonçant la persistance des disparités de genres. Il soutient des projets issus de communautés qui utilisent et conçoivent des technologies plus accessibles, d’artistes qui expérimentent avec des matériaux recyclés et des logiciels libres, qui travaillent aux abords des pratiques post-internet, et de personnes qui défendent l’éthique du do it yourself (fais-le toi-même) et du do it together (faire ensemble).

Ada X soutient la communauté des artistes féministes à travers trois axes principaux : la production d’œuvres d’arts médiatiques par des résidences d’artistes, la mise à disposition d’espaces, d’équipements et de ressources spécialisées; la diffusion par la présentation et la promotion d’œuvres artistiques; la formation par des ateliers et des activités de réflexion.

 
PARTIE 2

Roxanne Arsenault
Roxanne Arsenault opère dans le milieu culturel montréalais depuis plus de 15 ans. Elle est connue au sein de la scène musicale à travers son alter-ego Donzelle, projet rap féministe inclusif récemment à l’origine de l’album-vidéo Presse-jus.

En coulisses, elle a été présidente du conseil d’administration de Pop Montréal plusieurs années. Elle est aujourd’hui impliquée dans la communauté des arts visuels en tant que coordinatrice de programmation du Centre Clark et a précédemment occupé la même position à La Centrale Galerie Powerhouse, centre de création artistique féministe montréalais. Elle est détentrice d’un baccalauréat et d’une maîtrise en Histoire de l’Art de l’UQAM. Elle a été également active dans les médias : à CISM en tant qu’animatrice et directrice de la programmation et comme chroniqueuse ponctuelle pour Radio-Canada.

Centre Clark
Le Centre d’art et de diffusion CLARK est un centre d’artistes autogéré voué à la diffusion et à la production de l’art actuel. Le Centre CLARK se divise en plusieurs espaces physiques et virtuels aux fonctions diverses. Les deux principales composantes du Centre sont la galerie, qui comprend deux salles où sont présentées plus de dix expositions par année ainsi que des projets spéciaux, des postes audio et des soirées de projections et de performances, et l’Atelier CLARK, un atelier de menuiserie unique en son genre à Montréal. Le Centre abrite également une librairie, en plus d’organiser de nombreux projets hors les murs et de travailler en collaboration avec des partenaires diversifiés.

PARTIE 3

Michael Toppings
Michael Toppings est un artiste interdisciplinaire qui est né et a grandi au Québec, bien qu’il ait vécu près de la moitié de sa vie ailleurs. En tant qu’individu, il travaille depuis à peu près de 25 ans à la fois dans les arts visuels et les arts de la scène dans plusieurs provinces comme le Québec, la Saskatchewan, l’Alberta et la Colombie britannique. Dans des organisations telles que New Dance Horizons à Regina, Dancing on the Edge à Vancouver, le Banff Centre, PPS Danse et Sinha Danse ici à Montréal. Toppings est le directeur général et artistique au MAI (Montréal, arts interculturels) où il travaille depuis 2009.