Description de l’activité

Cette formation réunit les arts vivants et la sociologie, tant sur le plan pratique que théorique. Elle se compose de six blocs de trois heures, chacun axé sur des concepts et des exercices combinant des notions issues du champ de l’art et de la sociologie.

Le Laboratoire d’expérimentation interdisciplinaire : potentialité et réversibilité propose un espace de recherche, de réflexion et d’interprétation en usant d’outils qui élargiront le territoire d’intervention des artistes, pour leur permettre d’effectuer différentes trajectoires de recherche autant artistique que non-artistique. C’est en parcourant et en observant l’environnement urbain des alentours que les artistes de toutes disciplines seront invités à articuler et développer un projet expérimental. Les formateur.trice.s accompagneront les participant.e.s en leur présentant différentes méthodes et approches entourant le protocole de création, le rapport aux archives et aux artéfacts, la cartographie, le métissage et l’interdisciplinarité, entre autres. L’atelier se conclura sur une présentation des résultats matérialisés sous forme de courtes performances, installations, etc.

Biographie des formateurs.trices

Catherine Lalonde Massecar œuvre dans le domaine des arts interdisciplinaires depuis une quinzaine d’années à titre d’artiste-chercheure et d’instigatrice de projets aux formes matérielles et immatérielles à même le réel. Oscillant entre des projets collaboratifs artistes/communauté dans le quartier Centre-Sud de Montréal (fondatrice du Péristyle Nomade), des projets d’expérimentation et d’infiltration dans des lieux multiformes (solo et Duo Massecar • d’Orion), ses cycles de création s’inscrivent dans des courants artistiques qui fusionnent art et vie / art et ville. Elle détient une maîtrise en théâtre de l’UQAM, dont le sujet est l’infiltration artistique et la fragmentation de la dramaturgie en territoire urbain (2011). À l’automne 2016, elle a entrepris un doctorat en études et pratiques des arts. Elle s’intéresse au concept de la manœuvre pour repenser le processus de création artistique visible et invisible dans l’espace public et pour habiter la ville dans toute son impermanence.

Louis Jacob est professeur au Département de sociologie de l’Université du Québec à Montréal, où il enseigne notamment les grandes approches et les notions fondamentales de la discipline. Il est membre de l’Observatoire des médiations culturelles (OMEC) et du Laboratoire Art et société, terrains et théories (l/as/tt). Ses activités de recherche portent sur les récits et les imaginaires sociaux, les pratiques artistiques et culturelles ainsi que l’épistémologie des sciences humaines.