THE END OF PRODUCT

Myriam Bleau et Pierce Warnecke – THE END OF PRODUCE
Performance

En résidence du  9 au 22 janvier 2023 – studio d’Essai

Myriam Bleau est une compositrice et artiste numérique basée à Montréal. Utilisant la musique et le son comme point de départ, elle crée des performances audiovisuelles, des œuvres vidéo, des installations, et des dispositifs interactifs qui articulent son, lumière et mouvement. Elle s’intéresse à la performance, à la fois comme une manifestation culturelle codifiée et comme une remise en scène incarnée de systèmes symboliques par des agences humaines et non humaines. Son travail a été reconnu et présenté à un niveau international, dans des festivals tels que le Prix Ars Electronica (AT), Sónar (ES, HK), MUTEK (MX, CA, AR, JP), ISEA (CA, KR), Transmediale (DE).

Myriam partagera son temps à Recto Verso entre deux collectifs. Le projet Second Self, avec la chorégraphe et artiste interdisciplinaire Nien Tzu Weng, explore la thématique du corps augmenté à l’aide de prothèses audiovisuelles. L’objet de l’écran est approché comme une extension du corps, non pas dans une optique d’optimisation ou de contrainte, mais plutôt dans un lent processus d’assemblage.

Le projet The End Product, avec l’artiste audiovisuel Pierce Warnecke, s’intéresse aux enjeux politiques reliés aux ‘conditions générales d’utilisation’ et à la commercialisation opaque des données. Ludique et subversif dans le ton, le projet explore diverses tactiques de détournement et d’inversions des flots économiques afin de réfléchir à une – peut-être illusoire – «exit strategy».

THE END OF PRODUCT

The End Product est une méditation performative audiovisuelle sur nos expériences quotidiennes en ligne. L’œuvre explore le rythme particulier des flux de données constants qui inondent nos écrans à partir de sources multiples. La performance nous entraîne dans une réflexion spéculative sur les mécanismes cachés derrière l’avalanche d’informations hyper-stimulantes, qui décide et contrôle le contenu, qui en tire profit et qui en subit les effets.

En suivant le défilement d’un utilisateur dans son paysage personnel de « flux » marchandisé, la pièce brouille de manière trompeuse les codes performatifs entre les artistes et le public, et leur interaction en réseau, faisant allusion à une autre présence derrière les « likes », les « posts » et les « selfies ».