Informations
3 au 9 février
sortie de résidence le dimanche 9 février, 17 h
La Caserne
3 au 9 février
sortie de résidence le dimanche 9 février, 17 h
La Caserne
Jocelyn Pelletier, Fabien Piché et Joël Lavoie
Québec (Canada)
Résidence – laboratoire
Gratuit
Incarner physiquement et concrètement des idées et des concepts de catastrophe écologique pour nous confronter à la fatalité qu’implique notre mode de vie actuel et l’effet dévastateur de nos gestes quotidiens sur notre monde.
Nous sommes coupables, moi le premier.
À travers une insistance dans le mouvement, dans un déploiement obsessionnel, ondulatoire et vibratoire, une fixation imposée et fatale à vider son corps comme son monde, de sa substance. Une parole active, des principes intellectuels complexes et haletants, des réflexions poussées à bout de souffle. Une musique électronique viscérale, hypnotique et brutale à jouer en direct. Trois combats en équation scénique, un lent coucher de soleil définitif, une noirceur écrasante et brûlante pour finalement, ensemble, commencer à reconstruire.
Une cérémonie extrême pour faire état de l’urgence des choses.
Mise en scène et idéation : Jocelyn Pelletier
Performance : Jocelyn Pelletier, Fabien Piché, Joël Lavoie
Composition : Joël Lavoie
Photo : Jules Ronfard
Biographies
JOCELYN PELLETIER
Depuis sa sortie du Conservatoire d’art dramatique de Québec en 2005, Jocelyn Pelletier a participé, à plusieurs productions du Théâtre Péril. Acteur, auteur, metteur en scène, il a co-fondé la compagnie tectoniK_ Il a assuré la mise en scène de Electronic City de Falk Richter, RADICAL K-O et Disparaître ici qu’il a écrit et mis en scène avec Edith Patenaude. Après avoir complété une formation en mise en scène à L’École Nationale de théâtre du Canada. Son spectacle De l’instant et de l’éternité d’après Phèdre de Sénèque est présenté au Théâtre du Trillium à Ottawa en février 2018 et à l’Usine C en mars 2018. Il travaille actuellement sur MAC(DEATH) une libre adaptation de l’œuvre de Shakespeare qui a bénéficié de deux laboratoires publics; OFFTA 2018 et Mois Multi 2019 en février dernier à Québec. Il a récemment signé la mise en scène de DÉVORÉ(S) de Jean-Denis Beaudoin au Théâtre Périscope en octobre dernier. Ainsi que Les mains d’Edwidge au moment de la naissance de Wajdi Mouawad au théâtre La Bordée en début 2020.
FABIEN PICHÉ
Fabien Piché naît en 1986 à Montréal et grandit dans le Bas-Saint-Laurent. Il complète une formation en danse contemporaine à L’École de danse de Québec en 2010. Depuis, il danse auprès de chorégraphes et créateurs variés, principalement à Québec (Harold Rhéaume, Karine Ledoyen, Alan Lake, T.R.I., Lina Cruz) et prend également plaisir à brouiller les frontières des disciplines au sein du projet Les Hiérarchies Horizontales. À travers cela, il continue d’apprendre le métier de danseur et fait ce qu’il aime le plus, bouger. Dans ses explorations personnelles, Fabien se questionne sur le lien empathique, le corps présent, la poussière d’étoile.
JOËL LAVOIE
Joël Lavoie est un compositeur noise/ambient/electro de Montréal et ce, depuis qu’il a conscience. Très sensible à son environnement, sa musique allie les paysages sonores qui l’entourent à la déraison des parasites électroniques et instrumentaux. Le tout avec une intensité comparable à une rage de dents ou une balade en téléphérique. Improvisateur, performeur et artiste sonore il a aussi fait des conceptions sonores pour différents spectacles de danse, poésie et théâtre. Sa musique l’a amené à jouer à Montréal, au Royaume-Uni et en France.
Avaler l’Himalaya aims to represent ideas and concepts of ecological catastrophe and the end of the world by physically and concretely embodying them. The viewer is placed before the inevitable consequences of our current way of life and the devastating effects of our daily actions on other parts of the world, while some are somehow still able to question the existence of global warming. Jocelyn Pelletier asks: How much can a human body sweat? How much oppressive heat can it stand? How much more reckless must we all be to melt the polar ice cap? Or the ancient glaciers of the Arctic? Can we melt the Himalayas and swallow them? The juxtaposition of scientific, political, philosophical and religious literature with the dancer’s extreme physical challenge drives the idea home, hammering it in again and again until it becomes intolerable. For it seems that only the intolerable is likely to awaken our conscience and spark real dialogue for a better future. It is achieved through a focus on obsessive and repetitive movement that undulates, vibrates and gyrates, a fatal and unavoidable fixation on emptying the body and the world of its substance. It is an extreme ceremony that expresses the urgency of the matter.