Maxime Corbeil Perron – INFRA
Installation

En résidence du 25 septembre au 6 octobre 2023 – studio d’Essai

Maxime Corbeil-Perron est un artiste basé à Tio’tia:ke/Mooniyang/Montréal, dont la pratique artistique se déploie dans une multiplicité de médiums : performance audiovisuelle, cinéma expérimental, composition électroacoustique, improvisation, art sonore et installation.

INFRA

La création d’une installation audiovisuelle réactive qui incorpore de l’animation image par image, un capteur électromagnétique et de la synthèse vidéo analogique. La démarche derrière ce projet est motivée par la croisée des chemins de deux pensées artistiques, soit celle de l’archéologie médiatique, et celle de l’anarchitecture. La première, soit l’archéologie médiatique, est axée sur la récupération créative de technologies et de médias tombés dans l’obsolescence. L’anarchitecture, quant à elle, fut initiée par un groupe d’artiste New Yorkais dans les années 1970, mené par l’architecte devenu artiste Gordon Matta-Clark. Elle consiste entre autres en une vision cherchant à déconstruire le concept de l’architecture, et à créer un questionnement en ce qui concerne la perception des espaces que nous habitons et la matière qui les édifie. Comme l’archéologie médiatique, elle exprime dans son exploitation de la matérialité une critique de la culture d’accumulation matérielle et de l’illusion de permanence liée aux excès du capitalisme. Le caractère esthétique de l’anarchitecture reconstruit le banal et l’abandonné, en coupant de manière créative dans des structures architecturales.

L’intention de l’artiste avec ce travail est de créer une réflexion sur l’espace habité, l’impermanence, le matérialisme, la géométrie des lieux, les inframondes, et les médias exploités. L’intégration d’un dispositif transformant les visiteurs en capteurs de champs électromagnétique permet de de créer, ou de révéler, de nouveaux sens aux lieux et aux matériaux exploités.

Ce projet est soutenu par le Conseil des Arts du Canada.