Le Bureau de l’APA – ANTIFRAGILE
Performance
En résidence du 21 novembre 4 décembre 2022 – studio d’Essai
LE BUREAU DE L’APA [Québec] est un atelier de bricolage indiscipliné d’arts vivants permettant la rencontre de créateurs de tous horizons autour de projets artistiques atypiques. «Il ne faut pas croire tout ce que l’on pense.»
ANTIFRAGILE
Pour ce projet, le bureau de l’APA veut aborder la notion de fragilité. Le collectif désir célébrer les échecs, les ratages et les bris. Le fait de se briser est souhaitable et bénéfique. C’est ce que défend Nassim Nicholas Taleb dans son essai « Antifragile: les bienfaits du désordre» Le contraire de la fragilité c’est peut-être le désordre et…«le désordre est tellement plus gai» (Fifi Brindacier, 1969). Il s’agit de concevoir le désordre et la confusion non pas comme des concepts-ennemis mais comme des idées «créatrices-bienfaisantes»(C.Aventin).
le bureau de L’APA veut créer du désordre en juxtaposant des performances protéiformes et indiciplinées. Cette fois-ci, le collectif a envie de travailler sur le mouvement et le geste. Puisque, d’après celi-ci, le corps per- met d’utiliser un langage ouverts, souvent proche de l’abstraction et nous permet de ne pas tomber dans les pièges de la narrativité. Le bureau de l’APA veut encore travailler sur la diversité des corps, sur la non-standardisation de l’humain. Il veut insister sur les gestes désordonnées que le corps atypique et handicapé de Laurence provoque. Le collectif a choisi de mettre en scène un troisième corps (en plus de ceux de Lau – rence et de Julie), celui d’une danseuse (Josiane Bernier).
Un travail musical sera fait avec John Kameel Farah un pianiste (il jouera sur scène) parce que son vocabulaire musical tourne autour du bris, de la cassure. Il met côte à côte musiques classiques et électro- niques, mélange les époques et les genres. En soi sa musique est «antifragile» puisqu’elle tire profit de ce qui est cassé.