Vous avez été de passage au Mois Multi en février dernier et vous aimeriez en apprendre plus sur les œuvres qui ont été exposées? Vous n’avez pas pu être des nôtres et vous aimeriez tout de même avoir un aperçu des créations qui ont porté le festival?

Panorama des œuvres du Mois Multi 2022 vous permet de découvrir et de plonger dans l’univers de cinq artistes ainsi que de leurs créations qui furent présentées à l’Espace 400e lors de la 23e édition du festival. Cette initiative a pour but de mettre en lumière les réflexions, démarches et méthodes des artistes. Elle vous donne un accès privilégié au cœur de leurs œuvres afin d’en comprendre davantage l’essence. Panorama des œuvres vous offre cinq capsules qui sont de véritables portes ouvertes vers la création artistique multidisciplinaire d’ici comme d’ailleurs.

SUNBURST – AMÉLIE LAURENCE FORTIN (QUÉBEC)

L’installation SUNBURST d’Amélie Laurence Fortin est une sculpture cinétique, qui comme beaucoup d’œuvres sculpturales de l’artiste, est inspirée des formes trouvées dans la nature. SUNBURST s’inscrit dans la poursuite d’un cycle de travail sur le soleil, en particulier les tempêtes solaires et d’autres phénomènes naturels.

ÇA AURAIT LA LONGUEUR D’UN TRAIT BLEU – PIERRE CORIC (BELGIQUE)

Ça aurait la longueur d’un trait bleu est une installation alliant pilotage de cerf-volant, photographie, impression mécanique et assemblage textile. Elle est élaborée d’une rive à l’autre de l’océan, par-dessus celui-ci, en bateau à voiles et en avion.

LES OPPORTUNITÉS INSURMONTABLES – ANNABELLE GUIMOND-SIMARD (QUÉBEC)

Annabelle Guimond Simard propose une œuvre lumineuse qui a su percer les difficultés des derniers temps. Les Opportunités insurmontables est d’abord un projet de performances relationnelles où des rencontres intimes entre Annabelle et un sujet ont été mises en place pour aborder la question du lien personnel à l’environnement naturel.

TELE-PRESENT WIND – DAVID BOWEN (MINNESOTA)

À première vue, l’installation tele-present wind (2018) pourrait être interprétée comme une étrangeté végétale composée de 126 branches de plantes séchées, montées sur des tiges métalliques. Cette symphonie ondulatoire est en fait orchestrée par le souffle du vent, dont l’intensité est captée par des anémomètres situés au Minnesota (États-Unis).

SOLARIUM – L’EAU DU BAIN (GATINEAU)

Et si on écoutait nos plantes vertes de temps en temps? Avec Solarium, petits et grands sont invités à venir jouer dans une petite jungle enchantée afin de créer différentes harmonies botaniques. Après Le son de l’ère est froid, une installation sonore prenant la forme d’une cabane de pêche, les artistes de L’eau du bain nous reviennent avec une serre musicale. Ils poursuivent ainsi leur mission de rendre audible la musique secrète qui habite nos différents environnements.