Collectif L’eau du bain
Anne-Marie Ouellet et Thomas Sinou
White out
Ce projet a été initié au printemps 2016, alors que dans le cadre d’une résidence à Daïmon, l’eau du bain développait une installation interactive prenant la forme d’une chambre sonore inspirée par le court roman La maladie de la mort de Marguerite Duras. En cours, de travail, il s’est avéré que cette installation pouvait devenir un dispositif fertile pour une performance scénique. Le projet s’inspire d’un roman de Marguerite Duras et des écrits de George Perec sur l’espace du lit et de la chambre. L’œuvre prend la forme d’une chambre d’hôtel, dans laquelle chante l’absence, et qui se transforme en dortoir où un groupe d’enfants vient célébrer ses cauchemars dans un concert rock naïf. Ce processus de création relève d’une écriture de plateau dans laquelle le son, la lumière et la scénographie participent de l’élaboration intrinsèque dieu l’œuvre.
L’espace du lit et de la chambre, c’est aussi celui du rêve dans lequel la logique de cause à effet ne tient plus. La chambre et le lit sont des lieux communs, que l’on utilise au quotidien. Or, ce qui est quotidien n’est pas dépourvu d’étrangeté.
L’eau du bain
L’eau du bain est formé d’Anne-Marie Ouellet (auteure et performeuse) et de Thomas Sinou (concepteur sonore et perforer). La conceptrice lumières Nancy Bussières est une collaboratrice régulière.
L’eau du bain utilise un langage artistique métissé qui combine théâtre, performance et installation sonore. Des outils novateurs sont conçus pour permettre aux artistes en scène de construire concrètement le spectacle sous l’œil du public et avec lui. À chaque création, des nouvelles règles de jeu sont statues et des nouvelles machines sont inventées, pour rendre possible cette interaction entre l’espace, l’environnement sonore, les artistes, le texte, le public et des éléments du réel.
Photo : Stéphane Caron
En résidence du 22 octobre au 2 novembre 2018 au studio d’Essai de Méduse