Genre :
Création :
Herman Kolgen et David Letellier
Co-production :
Productions Recto-Verso
ACREQ, Elektra, BIAN, Electroni(k), Stereolux
Avec Eotone, Herman Kolgen et David Letellier engagent une réflexion sur la distance et le temps météorologique, en mettant en scène un élément intangible pourtant puissant : le vent.
Quatre sculptures sonores, à la fois girouettes et cornes de brume, forment cette installation monumentale. Les mouvements et les sons de l’installation traduisent la direction et la force des vents soufflant simultanément sur deux continents : à Montréal, à Québec et, en France, dans les villes de Rennes et de Nantes. Les données éoliennes captées dans chaque ville sont transmises en direct, commandant l’orientation de chacune des structures, mais, plus encore, orchestrant les accords musicaux formant l’ensemble harmonique perçu au cœur du dispositif. Une fascinante sonification des données météorologiques à travers un langage plastique d’une grande beauté.
Extraits de presse :
« C’est un son profond et grave, à la fois proche et distant, évoquant une ou même plusieurs cornes de brume aux harmonies changeantes…. Il provient de quatre sculptures monumentales, oscillantes, posées sur le parvis écrasé de soleil, et dont la forme parabolique évoque des pavillons de gramophones… L’installation Eotone relie les deux rives de l’Atlantique, mêlant dans une symphonie fluctuante le souffle des vents de Rennes, Montréal, Nantes et Québec. Chaque structure s’anime en direct en fonction de la force et de la direction du vent mesurées par des capteurs à ultrasons disposés dans les quatre villes….La ville la plus venteuse détermine les rotations des sculptures qui vont alors essayer de s’arrimer sur elle, comme si elles étaient asprirées par le vent dominant »
Marie Lechner, Libération, 16 septembre 2014
« Esthétiquement, les structures doivent pouvoir se fondre dans le décor, ne pas être en conflit, malgré leur côté saillant, avec le cadre dans lequel elles s’insèrent…Sur le plan acoustique, là aussi, la forme est déterminante. Il s’agit d’amplifier l’effet du vent traversant les structures, d’optimiser ce rôle de propulseur sonore. D’où cet aspect qui rappelle, en plus high-tech, celui d’un cornet ou d’un pavillon gramophone, pour maximiser la résonance. Le son est également modulé selon la vitesse du vent. À l’oreille, la sonorité s’étire dans longueur, un peu comme les trompes tibétaines ou se disperse dans des circonvolutions dictées par la force du vent ».
Digitalarti, 13 octobre 2014
Présenté :
Montréal mai 2014 (Biennale internationale d’art numérique)
Nantes septembre 2014 (Festival Scopitone)
Rennes octobre 2014 (Festival Maintenant organisé par Electronik)
Québec février 2015 (Mois Multi 2015)
Crédits :
Production / ACREQ, Elektra, Biennale d’art numérique de Montréal
Coproduction / Electroni[k] (Rennes), Productions Recto-Verso (Québec), Stereolux (Nantes). Présenté au Mois Multi 2015 en collaboration avec le Musée national des beaux-arts du Québec
Avec le soutien de :
Ministère des Relations internationales, de la Francophonie et du Commerce extérieur, Consulat général de France à Québec dans le cadre du Fonds franco-québécois pour la coopération décentralisée (FFQCD), de la Commission permanente de coopération franco-québécoise (CPCFQ), FRIMAS 2014, Conseil des arts et des lettres du Québec, Conseil des arts du Canada, Rennes Métropole, Rennes La Novosphère, DRAC Bretagne, Institut Français, Ville de Nantes, Nantes Métropole, Université de Nantes, Ville de Québec, Entente de développement culturel Ville de Québec, Ministère de la Culture et des Communications, Quartier des spectacles, Délégation générale du Québec à Paris, P&T Technologies
Photos : Idra Labrie, Marion Gotti
Site Web : http://eotone.tumblr.com, http://www.davidletellier.net, http://www.kolgen.net