Amélie Rajotte – La disparition des choses
Danse contemporaine
En résidence du 7 au 13 mars 2022
au studio d’Essai
La disparition des choses recompose l’expérience de la nature en son absence. Dans leur quête, les performeuses Amélie Rajotte et Marie-Philippe Santerre effleurent, arrachent, brassent, creusent des matières, surfaces et reliefs invisibles. Advient une physicalité qui sculpte « l’en-dedans » du corps et son espace proche. Les mains flairant le vide, les corps se re-dirigent sans cesse à travers l’extension, la torsion, l’équilibre, le déploiement et le recroquevillement. De cette répétition, accumulation et épuisement de gestes, surgit une connexion étrange avec le disparu.
Chorégraphie : Amélie Rajotte en collaboration avec Marie-Philippe Santerre
Performeuses : Amélie Rajotte et Marie-Philippe Santerre
Conceptrice et performeuse vidéo : Nelly-Ève Rajotte
Concepteurs et performeurs sonores : Stephanie Castonguay et Olivier Landry-Gagnon
Scénographie : Amélie et Nelly-Ève Rajotte
Conseillère à la dramaturgie : Sophie Michaud
Conseillère artistique : Jessica Serli
Éclairages : Stéphane Ménigot
Costumes : Léonie Blanchet
Direction technique : Samuel Thériault
Direction de production: Maurice-Gaston Du Berger
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Amélie Rajotte œuvre en danse contemporaine depuis 2006. Elle a signé entre autres les pièces Tenir debout (2009), The Squirrel and the Mirror (2011), Carnaval (2014) et La possibilité d’une tragédie (2019). En parallèle de sa démarche chorégraphique, à titre d’interprète, Rajotte a participé à diverses recherches, performances et créations dont celles de Karine Denault, Sylvain Émard, Lynda Gaudreau, Hélène Langevin, Karina Iraola, Lara Kramer, Brice Noeser, Pierre-Paul Savoie et Jessica Serli. Diplômée du Conservatoire National de Grenoble, elle détient également un Diplôme d’État de professeur en danse contemporaine obtenu au Cefedem de Normandie ainsi qu’une maîtrise en danse complétée à l’Université du Québec à Montréal. Amélie Rajotte est membre co-fondatrice de Lorganisme.
Amélie Rajotte se consacre à une approche interdisciplinaire marquée de préoccupations philosophiques et d’une fascination pour les comportements humains. Elle s’intéresse aux archives corporelles et au potentiel plastique du corps en interrelation avec son environnement. Mue par le désir de sublimer le geste familier pour en révéler la puissance poétique, elle conduit le spectateur dans des univers décalés l’invitant à y tracer son propre récit. Rajotte navigue entre les formes scéniques conventionnelles et les formes performatives.