MYRIAM BLEAU – ETERNITY BE KIND – 24 & 25 janvier

Informations

Jeudi 24 janvier, 20 h 30
Vendredi 25 janvier, 20 h 30
salle Multi

Artiste

Myriam Bleau
(Montréal (Canada)

Genre

Spectacle virtuel performatif

Billetterie

Régulier
Général : 15 $ / 30 ans et moins : 13 $
Taxes et frais de services inclus

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Eternity Be Kind est une performance audiovisuelle multiplateforme centrée sur un personnage, une icône virtuelle. S’inspirant des cyber-pop stars japonaises actuelles, qui jouissent d’une étonnante renommée, ce projet souligne l’étrangeté d’un détournement culturel. Ce faisant, le projet explore les notions paradoxales de promiscuité et de distance qui caractérisent la fabrication de la célébrité à l’ère des médias sociaux. L’œuvre propose également des questionnements sur l’avenir de la performance musicale électronique et le lieu de sa diffusion – l’expérience par procuration, qui opère à travers les médias sociaux, fait ici progressivement de la scène virtuelle un lieu scénique. Cette proposition explore, en outre, la frontière de plus en plus mince qui sépare la réalité d’une personnalité et les existences oniriques que l’on projette en ligne.

Durée : 30 minutes

Idéation : Myriam Bleau, LaTurbo Avedon
Composition : Myriam Bleau
Performance : LaTurbo Avedon
Développement de l’application web : Conan Lai
Chorégraphie : Jossua Collin
Production : Recto-Verso
Photo : LaTurbo Avedon

 

Biographie
Myriam Bleau explore l’utilisation d’objets familiers dans des performances où elle donne vie à ses aspirations esthétiques à l’aide de ses instruments étranges conçus sur mesure, évoquant un hybride futuriste entre une platine et un disque ou encore par l’utilisation d’objets quotidiens produisant une musique d’un autre monde.

En intégrant son bagage de multiinstrumentiste – elle joue du violoncelle, de la guitare et du piano, en plus des instruments de sa propre création – à l’art audiovisuel, Bleau crée des installations sonores et des interfaces musicales s’animant à l’extérieur de l’écran, ainsi que des systèmes complexes lui permettant d’explorer la frontière délimitant la performance musicale et les arts numériques. Sa musique électronique hybride intègre des rythmes réguliers et des mélodies parfois reconnaissables à des ambiances électroacoustiques. Ses créations sont tout sauf banales : des toupies d’acrylique qui émettent de la musique et qu’elle fait tourner comme une platine, une boîte à musique jouant des fragments de vinyles rangés à la verticale, des éclats de verre vibrant d’une musique qui leur est propre ou encore l’orchestration de bruits parasites émis par des ampoules incandescentes. Bleau a présenté ses œuvres à travers le monde dans des galeries et lors de festivals tels que Transmediale, Sonica Now, Scopitone, Lev et Sónar.

Avedon has been making work since 2008-2009. The genesis of their identity occurred in various profile creation processes, eventually taking a more rigid form in Second Life. Avedon’s work largely surrounds digital identity and the internet (“The internet has brought people so much closer to the mind »). They were the first virtual resident of the Somerset House Studios in London, exploring nonphysical interaction and studio practices. Their simulated lectures and exhibitions have been hosted internationally, all constructed using game engines and character creation software.

myriambleau.com / Vidéo

 

ETERNITY BE KIND
Performance: audiovisual and virtual experience
Myriam Bleau (Montreal)
Canada

Eternity be kind is a multiplatform audiovisual performance focusing on the character of a virtual pop icon. The project draws inspiration from currently hugely famous Japanese virtual pop stars, diving into the strangeness of this cultural trope and exploring the paradoxical notions of proximity and distance that give rise to celebrity in the social media era. The project also considers the future of electronic music performance and ponders where it will be disseminated, as vicarious experience communicated through social media gradually displaces physical performances, substituting a virtual stage. The notions advanced explore the increasingly thin boundary between real celebrities and the fantasies projected online.

Background