ÉCOLE D’AVIATION

Informations

6 au 23 février
du mercredi au dimanche, 12 h à 17 h
Grande galerie, Œil de poisson
Vernissage mercredi 5 février, 17 h

Artiste

Diane Landry
Québec (Canada)

Genre

Installation

Billetterie

Entrée gratuite

Présenté en collaboration avec l’Œil de Poisson

École d’aviation est une installation presque mythique. Dans le monde de l’enseignement, on l’aborde en arts visuels et en histoire de l’art, tant au cégep qu’à l’université, sans que toute une génération ait pu faire corps avec elle. La poésie de Diane Landry a inspiré une foule de jeunes artistes et d’étudiant.e.s qui ont évolué avec la documentation de cette œuvre conçue en 2000 et ayant voyagé dans de nombreux festivals, notamment en Suède, en Australie, aux États-Unis, en Belgique et au Mexique.

Au centre de la galerie sont perchés 24 parapluies. Ils forment un conciliabule, se déploient, puis se replient avec lenteur à une vitesse rappelant notre respiration. Graciles, ils exaltent une plainte générée par de petits accordéons motorisés. Ceux-ci sont fixés à la base de chacune des ombrelles. Leur discussion mélancolique, leurs murmures amènent les visiteurs à respirer avec elles. Au plafond, leurs ombres composent une voûte étoilée qui change au même rythme que le mouvement des sculptures, renversant le regard. À échelle humaine, cette œuvre nous rappelle la fragilité de l’existence, le temps qui passe et célèbre la beauté du quotidien.

Conception : Diane Landry
L’artiste remercie le Conseil des arts du Canada de son soutien financier et Avatar pour son support technique.
Photo : Diane Landry

Biographie
Diane Landry vit et travaille à Québec. Elle détient un baccalauréat en arts visuels de l’Université Laval (1987) et une maîtrise en arts plastiques de la Stanford University (2006), en Californie. Ses œuvres installatives et performatives ont fait l’objet d’une large diffusion au Canada, aux États-Unis, en Amérique latine, dans plusieurs pays d’Europe, en Chine et en Australie. En 2009, le Musée d’art de Joliette a publié une monographie soulignant la première rétrospective de son œuvre, Les défibrillateurs. Et, sa première rétrospective aux États-Unis, The Cadence of All Things, a été présentée au Cameron Art Museum à Wilmington (Caroline du Nord) en 2013. Elle a reçu l’une des prestigieuses bourses de la John Simon Guggenheim Memorial Foundation à New York et en 2014, elle se méritait la bourse de carrière Jean-Paul-Riopelle, offerte par le Conseil des arts et des lettres du Québec. Ses œuvres font partie de nombreuses collections. Landry est représentée par la Galerie Michel Guimont (Québec), Vivianeart Gallery (Calgary) et Carl Solway Gallery (Cincinnati, Ohio).

dianelandry.com / Vidéo

At the centre of the gallery is perched a cluster of 24 umbrellas, opening and closing slowly, matching the rhythm of human breath. The slender objects thrill with the plaintive tones of small motorized accordions at their bases. Visitors experiencing the melancholic exchange between the delicate parasols begin to breathe in harmony with them, one at a time and all together. On the ceiling, the murmuring objects cast shadows, creating a starry vault that shifts with the movement of the pieces, inverting our gaze. This human-scale work reminds us of the fragility of existence and of time passing, while celebrating the beauty of the everyday.

Background